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Lataille du pénis chez l'homme varie chez un même individu et entre les individus. La longueur se mesure depuis l'angle formé par le pubis et la face supérieure du pénis, jusqu'au gland 1 . Au repos, le pénis d'un homme adulte mesure en moyenne 9 cm de long, et 13 cm en érection. Une étude menée sur 1 661 hommes a donné que les deux
Onsait maintenant pourquoi les statues antiques ont de petits sexes. 11 juil. 2016 à 14:56 - mise à jour 11 juil. 2016 à 14:56 • 1 min. Par 5@7. Cuisine; Vivacité; ANTIQUITE; ROME; TAILLE; STATUE; GREC; SEXE; PARTAGER
Petitpénis japonais ! 6/54. 15/06/2007 à 22:12. c'est vrai que les asiatique non pas souvent des grand penis mdr la moyenne chez eux et de 12 ou 13 cm je crois. Puis c'est dans l'antiquité que c'était signe de virilité. Sinon pour te dire si c'est important ou pas je vais pas te répondre je ne suis pas une fille.
Pourquoiles zizis sur les statues sont tout petits ? Play • 50 sec
Pourquoiles héros de statues grecques ont-ils un pénis si petit ? Quelle que soit la période, - du Kouros de Kroisos qui date du VIèmesiècle av. J.-C au célèbre David réalisé par Michel-Ange un millénaire plus tard - ils sont
Faire Des Rencontre Pres De Chez Soi. Une vidéo de est beaucoup partagée ces jours-ci sur Facebook. On y voit une explication de la petitesse des pénis des statues antiques Dans la Grèce antique les pénis de petite taille étaient préférables aux gros... Ces derniers étaient associés à l’idiotie, au lucre et à la mocheté. » En 2012, nous avions interviewé l’historien Thierry Eloi. Il détaillait la perception romaine de l’amour et du suite après la publicité De nos archives Début janvier, des pièces de monnaie pornographiques ont été retrouvées près de la Tamise, à Londres. On y voit distinctement un couple en train de faire l’amour. Une capture d’écran de l’article du Guardian, évoquant les pièces de monnaie retrouvées A priori et selon le Guardian, ces pièces servaient de monnaie d’échange aux Romains, dans les lupanars, maisons closes de l’époque. L’érotisme masculine dans la Rome antique C’était bien l’occasion d’interviewer Thierry Eloi, maître de conférence dont les recherches passionnantes portent, comme l’indique le titre de son livre, sur l’érotisme masculin dans la Rome antique. Hormis ces pièces, existait-il une pornographie romaine ? La suite après la publicité Je pense notamment aux mosaïques de Pompéi, dont on dit qu’elles servaient à exciter les clients et à annoncer les spécialités des prostituées... Ces types de piécettes et de tableaux érotiques sont destinés à être représentés dans les lupanars, parce que ce sont les lieux de déversement du plaisir. La vie des Romains est très compartimentée. Qu’il existe de la pornographie à Rome, oui, mais destinée à qui et quand ? On ne peut pas imaginer un homme romain parler de guerre et, d’un seul coup, se mettre à parler de sexe. Les espaces sont bien déterminés. Un Romain partage ses journées en deux le matin, il consacre son temps à sa vie de citoyen soldat ; ensuite, vers midi, il passe aux thermes. Ils sont nécessaires, comme un sas de transition entre le sérieux du matin et l’espace restreint qui est celui du banquet de l’ suite après la publicité Une mosaïque d’un lupanar de Pompéï - Renée Greusard/Rue89 Dans votre livre, vous insistez sur notre vision faussée du sexe dans la Rome antique... Oui, on a par exemple souvent dit que les Romains pratiquaient déjà l’homosexualité dans l’Antiquité. Il y a eu une quête d’un modèle prestigieux, pour mieux lutter contre les discriminations actuelles. Seulement, je mets au défi quiconque de me traduire en grec ou en latin le mot homosexuel, et même le mot hétérosexuel, et même le mot sexuel tout court. S’il n’y a pas ces mots, c’est qu’il n y a pas de pratiques sexuelles équivalentes. Ce qu’on appelle la sexualité aujourd’hui est un concept issu de la psychanalyse. C’est une construction globale intérieure, qui englobe le rapport aux parents, à son milieu social, au premier rapport. C’est un anachronisme de vouloir exporter ce modèle issu de la bourgeoisie capitaliste dans la Rome antique. Cela ne veut pas dire que les Romains et les Grecs ne connaissent pas la volupté, mais elle est complètement différente de ce que nous appelons la suite après la publicité Il y a aussi tous ces mythes qui circulent autour de la pédérastie... Ah, le fameux sujet de la pédérastie... Il faut d’abord redire ce que c’est. Dans le monde grec, les individus ont besoin d’un passage du monde enfant. C’est un moment d’initiation. Mais comme dans toutes les cultures d’ailleurs, aujourd’hui, ce serait juste plutôt le permis de conduire, la première relation sexuelle ou ce genre d’événements. Chez les Grecs, les choses se passent de la manière suivante un adulte libre de 25 ans – ce qui exclut les esclaves et les femmes – enlève publiquement le fils de son voisin âgé de 16 ans. Ce n’est pas un moment triste, il y a d’ailleurs une fête avec des guirlandes, des costumes particuliers, suite après la publicité Ce serait une insulte publique que le jeune ne soit pas l’objet du désir d’un autre. et le père du jeune incite même à cet enlèvement en disant Hé, dépêche-toi d’enlever mon fils ! Il est pas beau, mon fils ? »Ensuite, le jeune homme et son kidnappeur » vont dans la brousse, un peu comme dans certaines tribus et il y a ensuite un rite de pénétration le plus vieux sodomise le plus jeune. Mais alors seulement, le couple revient à la ville. Le sens de ce voyage, c’est d’arracher publiquement le fils à son cercle familial. Ce rituel d’intégration sert dans la construction culturelle des Grecs à faire éprouver le féminin et le campagnard au jeune avant qu’il n’y renonce à jamais, puisqu’il sera ensuite un jeune masculin dans une société civique. Mais il n y a aucun désir dans cette affaire, cette construction est une obligation et elle est suite après la publicité Une mosaïque d’un lupanar de Pompéï - Renée Greusard/Rue89 Et à Rome ? La pédérastie est grecque. Les Romains n’ont jamais voulu transposer à Rome ce modèle. Les Romains l’admettent, ils appellent ça l’amour à la grecque mais pour eux, c’est un exotisme. A Rome, c’est le père qui initie son fils à l’âge adulte, mais l’inceste est un interdit total. Il n y a donc pas de sexe dans ce rapport. Comment les Romains conçoivent-ils le plaisir ? La suite après la publicité D’abord, il faut préciser qu’un individu libre femme ou homme ne peut pas avoir de rapport de volupté, c’est un corps qui n’est pas pénétrable, c’est un corps fermé. C’est un corps interdit au désir. Cela ne veut pas dire que les Romains ne connaissent pas la volupté, mais elle est complètement différente de ce que nous appelons la sexualité. Le plaisir, ce n’est pas non plus à travers le pénis ou l’anus que l’homme va le trouver, parce que c’est un contact avec l’intérieur du corps. Or l’intérieur du corps, c’est des glaires, c’est visqueux. Ce ne sont que des humeurs ». On est plus en contact avec ce qui fait la beauté décente du corps la peau. Car le plaisir des Romains se trouve dans le baiser sur la peau. Encore mieux que ça, le baiser autour de la bouche. C’est l’échange de souffle qui est recherché. Les Romains n’estiment pas que le comble du plaisir, c’est l’éjaculation. Le comble du délice, à Rome, et pour un Romain, c’est le baiser. Le souffle, c’est l’éternité de la chaleur, la douceur, la chasteté et de la bonne haleine. Ce n’est pas une jouissance spermatique, c’est la jouissance suite après la publicité Avec qui alors, ces baisers ? Toujours avec des hommes et des esclaves, puisque les hommes libres sont interdits d’être désirés ! Tout se déroule pendant les banquets de l’après-midi. Là , on amollit le corps rigide du sérieux du matin. Et pendant le banquet, on ne mange pas parce qu’on a faim. On mange pour être ensemble. L’esclave arrive, il distribue la nourriture, vient ensuite la volupté mais, il n y a aucune pénétration. Le plaisir est d’abord dans les regards. Ensuite, le citoyen choisit un esclave et c’est à ce moment que commencent les baisers. Pan a une relation sexuelle avec une chèvre - Renée Greusard/Rue89 Mais que se passe-t-il alors dans le lit conjugal ? La suite après la publicité Les gynécologues intitulent ce rapport le déversement spermatique ». En gros, il pleut ! La femme s’allonge et elle attend que ça se passe. L’homme s’allonge sur elle, il déverse son sperme et il fait des enfants. Mais ce n’est pas une pratique de plaisir, c’est une pratique civique il s’agit de faire des citoyens. On sait très bien d’ailleurs que ça ennuie on éteint la lumière, on ferme les rideaux, ça dure très peu de temps et tout le monde dit que c’est une corvée, que ça donne mal au dos, que ça donne des boutons. Qu’est-ce qui n’est pas valorisé à Rome ? Coucher » ! L’homme libre c’est un citoyen qui fait de la politique et un soldat qui fait la guerre, et c’est tout. Dans nos sociétés, un homme qui couche beaucoup, on dit que c’est un tombeur. A Rome, une des particularités de la vie c’est qu’on va dénoncer son adversaire politique en disant Il couche. » On dit par exemple de César sur le forum quand on veut l’attaquer qu’il est le mari de toutes les femmes » et donc la femme de tous les maris ». Dévaloriser le corps, c’est prouver que le citoyen n’est pas capable d’être un homme politique de qualité, d’être un citoyen suite après la publicité Il y a des insultes ? Oui, une insulte permanente, c’est de dire Ce type a une grosse bite » ou Toi, c’est bien connu tu reçois des mecs qui ont des grosses bites. » A Rome, l’énormité du pénis, c’est terrible, c’est une dévalorisation, parce que c’est un corps disproportionné. On remarque d’ailleurs que sur les statues romaines, il n’y a toujours que de tous petits zizis. Ensuite, la plus grave des insultes, ce n’est pas de dire de quelqu’un qui est sodomisé – même si ça peut être une insulte –, le pire, c’est de dire Il aime sucer ». Il faut revenir pour comprendre à l’origine du mot fellation. Il vient de fello, fellare » qui signifie téter ». Lorsque la nourrice voit le bébé dont elle a la charge pleurer, elle le met au sein, il fellat ». Mais elle le fait pour l’empêcher de parler, de pleurer. Or, si quelqu’un fait une fellation, de la même manière, il ne peut plus parler et un Romain, c’est un citoyen qui suite après la publicité Et les femmes dans tout ça ? Une femme libre » n’a pas de plaisir. Elle est éduquée à ne pas en avoir. La nourrice doit apprendre à la petite fille à ignorer le plaisir de son corps. Une femme romaine est destinée à reproduire. D’ailleurs un des synonymes de femme libre à Rome, c’est le ventre ». C’est bien pour ça qu’il ne faudrait pas revenir à la Rome antique. A tel point que si un homme libre prend trop de plaisir avec son épouse, la femme va se plaindre à son beau-père de cette situation et le père vient engueuler le mari. Il y a des procès très connus d’hommes qui sont traînés au tribunal parce qu’ils sont uxoriosis » ils aiment trop le corps de leurs femmes. Les gens disent Mais si vous avez envie de vous vider les couilles, allez donc au lupanar ! »La suite après la publicité Des tintinnabulum », clochettes qu’on placait à l’entrée des maisons pour conjurer le mauvais sort - Renée Greusard/Rue89 Ce n’est pas infamant d’aller au lupanar ? Non ! Le lupanar sert à réguler le déversement du sperme et des humeurs. Il y a une anecdote très connue. Caton l’ancien, un citoyen romain très austère, voit un jour un jeune homme hésiter à rentrer dans un lupanar. Il y en a partout à Rome. Il dit au jeune Mais si, si, vas-y ! Il faut que tu y ailles parce que c’est la preuve que tu n’auras pas de comportements indécents avec ton épouse. »En revanche, le même Caton, le lendemain, voit le même jeune homme devant la porte du lupanar. Il lui dit Y aller une fois oui, mais deux jours de suite, c’est trop ! »Ce qui est infamant, c’est d’y aller trop. Il faut se réguler. Dans le lupanar, on va voir des prostituées hommes ou femmes. Le sexe du ou de la prostituée, on s’en fiche. On vient voir un esclave, et l’important, c’est de ne pas se vider avec son épouse parce qu’alors, on la considérerait comme une suite après la publicité En fait, on est hyper loin de tout ce qu’on a pu voir au cinéma... C’est justement l’intérêt de voir ces films comme Gladiator » ou ce genre de péplums. C’est d’en apprendre plus sur notre culture contemporaine ! Mais c’est très bien. Si on veut faire de l’Histoire romaine, on fait des livres d’histoire. Article initialement publié le 23 janvier 2012
12 C'est quoi ce mythe ? Qui nous dis que ces statues avaient pas des bites de sang ??? bah il avait vraiment des petit zizi sur les statues Les grecs n'avaient pas de petits penis hein ils etaient juste pas en erection les descos Elles étaient pas petites à l' juste l'usure et l'errosion qui les a fait rétrécir Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cm a l'epoque le standard de beauté c'etais d'avoir une petite bite vous etes nés 2000 ans trop tard les puceaux Au contraire les petits pénis étaient associés à la modération, vertu cardinale de l’idéal masculin et par prolongement, idéal esthétique. Car l’idéal de l’homme grec était bien rationnel et intellectuel. Cet homme idéal », devait être doté d’un petit sexe. Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 16cm Le 16 août 2021 à 150722 bah il avait vraiment des petit zizi sur les statuesNon, impossible à dire si elle bande pas. La pratique généralisée de la sodomie à cette époque est sans doute à l'origine de leur goût pour les petites queues. Le 16 août 2021 à 150823 Elles étaient pas petites à l' juste l'usure et l'errosion qui les a fait rétrécirL'érosion lié à des bouches un peu trop hasardeuse ? Le 16 août 2021 à 150744 Les grecs n'avaient pas de petits penis hein ils etaient juste pas en erection les descosexactent, exactent Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cmMalaise Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire collectif. Le 16 août 2021 à 151819 Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire ce que t'en saiis que la statue à un petit sexe ??????????? Up Up Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cmLes femmes aiment les attardés alors Le 16 août 2021 à 152309 Le 16 août 2021 à 151819 Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire ce que t'en saiis que la statue à un petit sexe ???????????On a des sources qui l'attestent Genre Aristophane . Le 16 août 2021 à 150943 Au contraire les petits pénis étaient associés à la modération, vertu cardinale de l’idéal masculin et par prolongement, idéal esthétique. Car l’idéal de l’homme grec était bien rationnel et intellectuel. Cet homme idéal », devait être doté d’un petit la belle époque, que s'est-il passé entre temps pour qu'on en arrive là ? 12
Ne mentez pas, vous vous êtes forcément déjà posé cette question. Alors que tous ces magnifiques éphèbes sculptés dans le marbre affichent une musculature impressionnante et des abdominaux en béton, alors qu’ils sont l’image même du corps parfait et de la virilité dans toute sa splendeur, ils ont tous un petit sexe en tout cas plus petit que la moyenne. Oui tous que ce soit le Kouros de Kroisos, qui date de l’époque archaïque vers –540, ou le Diadumène du sculpteur Polyclète réalisé au Ve siècle, les statues grecques – et leurs cousines romaines qui les ont prises pour modèle – sont invariablement dotées d’un petit zizi qui semble bien ridicule en comparaison avec leur stature d’Apollon. Aucune n’échappe à la règle. Mais pourquoi diable cette particularité physique ? Les Grecs avaient-ils alors un plus petit sexe qu’aujourd’hui ? Non, évidemment. voir toutes les imagesMichel-Ange, David détail, 1504iMarbre • 434 cm • Coll. Musee de l’Academie de Florence • © Luisa Ricciarini/LeemageLa réponse à cet étrange phénomène est bien plus simple ces statues ne font qu’exprimer sous une forme idéalisée les canons de beauté de leur époque. Dans la civilisation grecque, la nudité est célébrée. Elle est à la fois héroïque et athlétique », résume Flavien Villard, doctorant en histoire grecque à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste des questions de sexualité dans la Grèce antique. Les Grecs font beaucoup de sport, s’entraînent nus, concourent nus. Le fait de se couvrir pour faire du sport est même vu comme une forme de barbarie. Les statues de nus, qui ne sont pas exposées dans les maisons mais en extérieur, ont vocation à célébrer ce culte du corps. Elles montrent le corps masculin dans toute sa force et sa puissance », confirme Flavien Villard. voir toutes les imagesDiadumène de Polyclete, Copie vers 100 avant JC, d’une statue de bronze de Polyclete, vers 440–420 avant JCiMarbre • © Ashmolean Museum, University of Oxford/HIP/LeemageLe corps de ces statues est donc sublimé, idéalisé… quitte à tricher un peu ! Si l’on observe attentivement ces sculptures, on voit par exemple qu’il y a plus d’abdominaux ou moins de côtes que dans l’anatomie réelle, poursuit Flavien Villard. C’est un corps idéal, pas réel qui est représenté. Pour le sexe, c’est la même chose, il est volontairement de plus petite taille que la moyenne et au repos. » Le petit zizi fait donc partie intégrante de l’idéal esthétique de l’ mais costaudCe goût pour les petits pénis s’explique par la vision qu’ont les Grecs de la virilité. Dans la civilisation grecque, l’homme doit être rationnel, intelligent, contrôlé, capable de dépasser son animalité. Il est la raison qui domine le désir. Or, un pénis imposant est vu comme l’indice d’une sexualité exacerbée, d’une personnalité tournée vers le sexe, incapable de contrôler ses pulsions, raconte Flavien Villard. Pour les Grecs, cette frénésie sexuelle, cette dimension animale est un attribut féminin. L’homme, au contraire, doit être dans la maîtrise de soi. » Un sexe au repos, de petite taille, est donc le signe visible qu’on contrôle ses émotions et ses pulsions. Qu’on est un homme, un vrai, civilisé, rationnel, gouverné par son intelligence et sa sagesse et capable de s’investir pour la l’inverse, les gros pénis en érection – ceux-là même que notre société érigent en symbole de la puissance virile aujourd’hui – sont alors réservés aux satyres, aux créatures animales, aux barbares, aux esclaves… Bref, à tous ceux qui ne sont pas civilisés et sont gouvernés par la folie et la luxure. voir toutes les imagesAnonyme, Jeune satyre ivre, 1780iTerre cuite • Coll. particulière • © akg-images / Maxime ChampionPour résumer, un petit pénis est un signe d’intelligence, de contrôle de soi et de virilité. Le dramaturge Aristophane le dit d’ailleurs sans ambages au Ve siècle avant dans sa pièce Les Nuées Si tu fais ce que je te dis, et si tu y appliques ton intelligence, tu auras toujours la poitrine grasse, le teint clair, les épaules larges, la langue courte, les fesses charnues, le pénis petit. Mais si tu t’attaches à ceux du jour, tu auras tout de suite le teint pâle, les épaules petites, la poitrine resserrée, la langue longue, les fesses petites, les parties fortes, des décrets à n’en plus finir. »Mais même riquiqui, pas question pour l’Église d’accepter de voir les sexes idéal du petit sexe va survivre aux Grecs. Exporté chez les Romains, on le retrouve ensuite à la Renaissance, quand les artistes remettent les canons de l’Antiquité au goût du jour et se réapproprient la nudité qui avait quasiment disparue au Moyen Âge. Le célèbre David de Michel-Ange, réalisé au tout début du XVIe siècle, a lui aussi un tout petit zizi… Mais même riquiqui, pas question pour l’Église d’accepter de voir les sexes exposés. À partir de 1530, elle oblige à recouvrir d’un voile de pudeur – des feuilles de figuier ou de vigne, déjà utilisées au Moyen Âge dans certaines représentations d’Adam et Ève – les parties génitales des statues et des nus dans les tableaux. Cachez ce petit sexe que je ne saurais voir…
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